Depuis une quarantaine d’année, les confectionneurs de vêtements contre le froid misent sur les tissus imperméables dits « respirants ». Pourtant, encore aujourd’hui, des gens s’efforcent de souffler dans un tel tissu pour savoir s’il est vraiment respirant. L’ennui c’est qu’à travers une membrane (ou enduit) respirant l’air ne passe pas.
Le principe est plutôt fondé sur la perméabilité à la vapeur d’eau, dont est constituée la sueur, rendu possible par des micropores ou la nature fortement hydrophilique du polymère. La capacité de la membrane de laisser s’échapper la vapeur d’eau, mue par le différentiel de pression de vapeur, favorise le confort en réduisant la condensation de la sueur à l’intérieur du vêtement tout en empêchant le vent de le traverser. Étant plus sec, le refroidissement du corps est moins probable lors des périodes de repos ou de faible activité. Autrement dit, c’est lorsque vous soufflez un peu que votre tissu respirant joue le mieux son rôle.
Une technologie assurément pertinente, mais qui a, comme toutes les autres, ses limites. Vous pourrez le constater avec n’importe quel vêtement « respirant » dès que vous exercez une activité modérée. C’est la raison pour laquelle certains confectionneurs introduisent des ouvertures d’aération (vents en anglais) dans leur design. Au final lorsqu’on a trop chaud, rien ne vaut dézipper son manteau.
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